Les hospices de Beaune (21) ...2ème partie
De dimensions imposantes (près de 50 m de long, 14 m de large et 16 m de haut), elle est couverte d'une charpente monumentale apparente et peinte, en forme de carène de bateau (inversée). De petites têtes sculptées, représentant des caricatures des bourgeois beaunois, rythment les travées. Le carrelage comprend le monogramme de Rolin et sa devise : « Seulle » en référence à sa femme, Guigone de Salins.
La salle est occupée par deux rangées de lits à rideaux bordant les murs Sud et Nord, la place centrale étant réservée aux tables et aux bancs pour les repas. Le mobilier a été reconstitué en 1875 par le gendre de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc. Deux patients pouvaient se coucher sur chaque lit.
Elle fait partie intégrante de la salle des « pôvres » et était décorée, à l'origine du polyptyque attribué au peintre flamand Rogier Van der Weyden. Les restes de Guigone de Salins y reposent.